vendredi 25 mars 2011

Les bouffées délirantes de Mamie Gaucho


J'ai relu deux fois pour m'en assurer, sans doute parce qu'une partie de moi refusait d'y croire. Mais, oui, il s'agit bien d'une seule phrase :


C’est donc l’addition de la démission, du dépassement par les faits, de la perte de ce qui lui semble être ses repères quotidiens qu’il croit – faussement – éternels, dont il accuse l’autre ; que ne proteste-t-il activement en s’informer mieux, en manifestant, en faisant des grèves, en se référent à son employeur ou celui du voisin, ses gouvernants (qu’il élit et réélit, passivement, mais après qu’il ne s’étonne pas des résultats), pourquoi se réfugie-t-il dans des cris contre les autres au lieu d’agir lui même en se référent à ceux à qui il pourrait s’allier pour agir sur les vraies causes… certes plus compliquées que de dire « c’est l’euro » plutôt que de s’en prendre à ceux qui décident de la conduite de la politique monétaire en Europe, ou « c’est lui l’étranger » en oubliant de s’en prendre à ceux qui l’embauche et pourquoi… sans compter que celui qu’on appelle étranger est le plus souvent Français.

Je pense qu'on va avoir du mal à faire mieux.


(Source)

8 commentaires:

  1. je n ai pas pu aller au bout, j'ai eu la tête qui tourne tant elle s'efforçai, au fur et a mesure de la lecture, de ne pas oublier, mot après mot, le sens du truc.

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  2. C'est Julie ? On dirait la même orthographe... j'aime bien aussi le diaporama qui fait de la pub pour le bouquin de Darquier...Geargies

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  3. "Nous trouvons la description d’à quoi sert le bouc émissaire."

    Très courant désormais. Douze balles dans la peau.

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  4. Pas eu le courage de lire jusqu'au bout.

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  5. Dis-moi tes phrases et je te dirais qui tu es.

    @Robert Marchenoir

    "Douze balles dans la peau"... Vous faites référence, je suppose, à la chanson interprétée par Serge Gainsbourg.

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  6. J'ai tout lu, et désormais, je suis accroc au crack...

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  7. @didier Goux : alors c'est ça, votre plaisir, prendre le sac des petites vieilles et partir en courant ? Vous êtes un lâche, Mr Goux. Attaquez vous donc à plus fort que vous. Vosu voulez que je fasse la même chose avec vous, allez casser la croute sur l'un de vos billets parmi les plus pourris (nous en avons tous commis un, un jour, suffit de chercher...) et le présenter à mes lecteurs en vous raillant ? Dois-je vraiment m'abaisser à cela, pensez-vous, pour vous faire cosntater l'ignominie du procédé ?

    Oh, oui, dites moi oui... Hendi.

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  8. Mais faites donc, mon petit vieux, faites donc : chacun est libre de rigoler des ridicules des autres.

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