samedi 30 avril 2011

mardi 26 avril 2011

samedi 23 avril 2011

Et la tendreté, bordel ?


Quelqu'un a entendu parlé du boeuf argentin dont la tendresse est telle qu'on le coupe à la petite cuillère ?


(Source)

jeudi 21 avril 2011

Le record verbeux est battu !


On n'est jamais déçu par l'ami Entre deux zoos :



Fukushima a accéléré en moi une mue en cours, une symbiose nouvelle avec la nature, ou plutôt, comment dire ? avec la chose naturelle, a aiguisé un sixième sens que je pourrais nommer perception intime des limites ultimes de la planète, a scotché derrière ma rétine, juste là au niveau du nerf optique, une prémonition apocalyptique, qui se renforce avec le déni qui nous entoure - ce négationnisme moderne, l'ignorance orchestrée d'un holocauste à venir qui ne pourrait se dire parce qu'il n'aurait encore eu lieu et qui, à simplement se concevoir, ne serait rien moins qu'un blasphème - mais dont les ingrédients se rassemblent sous nos yeux, à nos portes, sous la conduite d'oligarques - énarques ou capitaines d'industrie, les deux souvent - passés de majors multinationales à des cabinets ministériels, ou l'inverse, communiquant, communiquant et communiquant sans cesse pour désamorcer la déraison et laisser la voie libre à la seule inconscience, nourrie par toute la filière coalisée de l'arme du crime : extracteurs de minerais responsables d'un esclavagisme suffisamment arrangé pour être tu, patrons négriers de sociétés sous-traitantes, médias peu enclins à suivre un dossier dans sa durée et sa profondeur, préférant sauter d'un marronnier à l'autre, vulnérables comme jamais, sans distance, à toutes les manipulations, élus de la majorité ou de l'opposition se faisant rédiger leurs communiqués de presse "pour occuper le terrain" par les habiles lobbyistes d'AREVA, d'EDF ou de Veolia à qui ils ont remis leur papier à en-tête.



La phrase qui vient juste après cet interminable macaroni mal cuit est un petit chef-d'œuvre d'humour involontaire. La voici en bonus :

J'ai si peur que l'on n'en sorte pas malgré les évidences.


(Du reste, la suite du billet est tout aussi savoureuse. Et on a presque envie d'encadrer chez soi la caractérisation de Berlin comme une ville « marcheuse mais adaptée aux fauteuils roulants »…)



vendredi 15 avril 2011

À travers la presse pilpoul


À propos d'un animateur infirme, ce titre, trouvé dans un prestigieux hebdomadaire populaire de la semaine prochaine :


Certes je suis incapable de monter les marches mais une fois en haut de l'escalier, je redeviens un homme comme les autres !


Quel beau métier que le mien…

Et on continue ses petits exercices respiratoires !


Ce monde d’égoïsme, du chacun voit midi à sa porte, du comme c’est drôle regardez comme il se débat, ô mon Dieu il se noie, et vont fermer aussitôt l’écran de leur vide émotionnel intérieur qui ne se rallume que pour se pâmer devant les petites fleurs des champs ou leur propre petite faiblesse du jour, mais surtout pas pour blâmer l’injustice qu’il y a de naître en France pourquoi pas honnête, pourquoi pas travailleur, ou poli, ou gentil, (et quand bien même arrogant, hautain, voire agressif parfois) … et de s’appeler Abdelkarim ou Ben Tarek, en proie aux moqueries, aux contrôles au faciès, et autres injustices quotidiennes qui ne concernent en rien l’homme ou la femme (et, encore plus grave, avant lui l’enfant…) qui vit à travers ces patronymes, mais bien plutôt une certaine civilisation qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de nous tirer tous vers le bas par ce biais là, archi-classique par temps de crise : la haine de l’autre, le rejet de l’étranger, la recherche d ‘un bouc-émissaire facile.


(Source)


jeudi 14 avril 2011

À lire à haute voix pour tester sa capacité pulmonaire


Après cette escapade orléanaise, je voudrais partager avec vous l’émotion et la satisfaction qui ont été miennes de tomber sur ce billet de LMSI (Les Mots Sont Importants, non ?), dont je ne sais guère si l’on peut le qualifier de site ou de blog, mais on s ‘en fout, puisqu’il nous donne, contrairement à d’autres, sa vision positive du débarquement d’ étrangers sur les plages de Lampedusa, et des conséquences nauséabondes qui s’en suivent, auxquelles l’auteur du texte répond opportunément, judicieusement, et fort habilement face aux nuées d’insectes purulents (de ce type là) qui tentent d’effrayer à peu de frais la ménagère de moins de cinquante ans, certainement plus intelligente après tout que le vieux con de plus de 65 ans planqué dans son pavillon de banlieue entre ses nains de jardin et ses pièges à feu en regardant TF1 sans lumière les volets fermés de peur que, et le petit con de 18 ans bon français qui en a ras le bol de ramer en dealant du shit pourri dont personne ne veut alors que l’arabe du coin, lui, en vendant ses légumes et ses saloperies à bon marché réussit à se payer une clio neuve…

Vérifiez : c'est bien une seule phrase. Elle est tortillonnée ici.

lundi 11 avril 2011

La petite plume de Didier Lestrade


Son interminable article commence très bien :


Il y a presque dix ans, quand je suis parti vivre à la campagne, je n’avais plus d’endroit à Paris.


La suite est à la hauteur : ce garçon, que je ne connaissais pas, écrit un français répugnant. Cela dit, tout l'article est à savourer, au moins jusqu'au début de l'interview. Après, on retombe dans la pleurnicherie antiraciste de modèle courant.

vendredi 8 avril 2011

Sarkofrance vire au gore


Eva Joly présentait déjà une belle ouverture.


J'ai pas vu la photo, mais je me sens assez peu tenté de faire des recherches.


(Source)

mercredi 6 avril 2011