j'avais écrit ce billet lorsque j'ai appris l'attentat de Charlie Hebdo
et je dédicace mon billet aux victimes de ces barbaries au nom de la
liberté d'expression
D'ici le prochain attentat, on a peut-être le temps de lui apprendre, à cette dinde autosatisfaite, la différence entrer dédicacer et dédier ; mais c'est pas sûr.
(Source.)
Ah, y faut s'la farcir cette dinde !
RépondreSupprimerJoker…
SupprimerLa liberté d'expression? Donc, résumons: si on la frappe à Gauche elle est en danger et faut se mobiliser. Si on l'interdit à droite, ce n'est que justice et il faut la combattre.
RépondreSupprimerAi-je bien compris?
Le Page.
Pas sûr !
SupprimerCa me rappelle la fois où j'avais fait l'erreur et que vous me l'aviez fait remarquer mais je n'avais pas eu droit "aux modernoeuds".
RépondreSupprimerNéanmoins, si j'avais eu à taguer cette phrase (je n'ai pas encore lu le billet), je l'aurais fait pour les "barbaries au nom de la liberté d'expression".
La dinde pratique la phrase multi-usages ! Celui que vous soulignez est très bien aussi.
SupprimerMais en fait, si la phrase se retrouve là, ce n'est pas pour la bévue (dédier/dédicacer) simplement due à sa profonde ignorance, c'est plutôt pour l'espèce de fatuité ingénue qui s'en exhale (et qui est d'ailleurs sa marque de fabrique).
A quelle heure la séance de dédicace ? Les dédicataires se déplaceront-ils ? Ces questions me taraudent !
RépondreSupprimerOn les apportera en pièces détachées…
SupprimerNon, je ne crois pas qu'elle pourrait dédier, juste dédicacer. Elle doit rêver qu'elle dédicace: comment, tu ne connais pas mon blog, viens que je te dédicace kekchose...
RépondreSupprimerCette personne n'a qu'un défaut majeur: elle n'est pas linguiste.
Je saisis mal votre commentaire. Dans ce cas de figure, elle ne peut au contraire que dédier, non ?
Supprimer(Ou alors un trait d'humour suzannien m'aurait échappé ?)
Elle ne connait pas la signification du mot dédier, vraisemblablement. Dédier, c'est trop abstrait pour elle. Quelqu'un qui dédie est dans le don et l'hommage supposé, en même temps que dans une certaine humilité. il offre son travail et n'attend rien en retour. La vision la plus courante de la dédicace, c'est quand on fait la queue dans un salon ou dans une librairie pour que l'auteur marque votre nom sur le livre que vous venez de lui acheter. Vous lui demandez une quittance, en quelque sorte. Et quelqu'un qui passe son temps à se voir si belle en ce miroir n'imagine peut-être pas (j'ai bien dit peut-être, hein, j'ai juste fait quelques sauts sur son blog, si ça se trouve c'est une chouette femme qui ne sait pas très bien s'exprimer et adore causer d'elle beaucoup beaucoup) sera peut-être indifférente à ce qu'on pourrait lui dédier, mais non pas à ce qu'on pourrait lui dédicacer, et donc fait pareil avec les autres, comme si ses billets étaient une œuvre qui en valait la peine.
SupprimerDédier, dédicacer, tout ça c'est synagogue ! Non ? Ah bon !
RépondreSupprimerEt Dame Rosa, (qu'en) pense-t-elle ?
RépondreSupprimer(Didier, votre billet et ses commentaires m'ont fait glousser : je dindonne !)